Trois grandes thématiques seront organisées lors de ces Universités VIVALDI :
Référents :
Face à la montée du numérique dans la société et l’évolution du public étudiant, de plus en plus de responsables, universitaires ou non, sont convaincus que la formation universitaire française, qu’elle soit présentielle, à distance ou mixte, est à repenser.
Mais comment faire évoluer les modes d’enseignement en vigueur ? Quels dispositifs numériques d'enseignement et de formation peut-on et doit-on mettre en œuvre ? A quelles innovations de type institutionnel, technique ou pédagogique doit-on recourir si l’on veut gagner en efficacité et en attrait ? Quelles médiatisations des contenus sont à revoir ? Avec quelles scénarisations, pour quels contenus ?
Sont attendus pour répondre à ces questions :
Référents :
Depuis 2005, année d’organisation des premières universités Vivaldi, force est de constater que les méthodes pédagogiques utilisant les technologies et les usages numériques se sont fortement développées dans les universités françaises et internationales. Cela implique des changements dans la manière d’aborder l’enseignement, mais aussi dans la gestion des étudiants, de leurs emplois du temps, des examens, des travaux pratiques, etc. Ainsi c’est l’ensemble des personnels des universités qui a dû, qui doit ou qui devra modifier ses méthodes de travail.
Cette thématique a pour objet de présenter des expériences passées et actuelles de changement de pratiques pédagogiques, techniques ou administratives, liées à l’intégration des usages numériques dans les métiers de l’enseignement supérieur. Ces changements dans l’organisation et les pratiques professionnelles pourront être abordés du point de vue des différents types de personnels concernés (enseignants, étudiants, responsables de scolarité, responsables de formation, etc.).
Référents :
Dans le contexte actuel, on peut logiquement s’interroger sur la manière de former et d’accompagner les enseignants du supérieur aux usages des technologies de l’information et de la communication. En effet, les environnements numériques ne sont plus aujourd’hui l’apanage des seuls informaticiens mais à la portée de non spécialistes, en raison d’une incontournable omniprésence du numérique dans notre quotidien.
Les possibilités offertes par ces nouveaux espaces virtuels connectés induisent des ruptures dans les paradigmes pédagogiques classiques. L’enseignement devrait tendre vers des utilisations nouvelles du temps et de l’espace au bénéfice de profils d’étudiants “patchworks”. Les logiques humaines et sociales des réseaux doivent être au cœur des nouveaux défis pédagogiques. Les missions de l’enseignant demandent à être ré-interrogées à l’éclairage de l’ingénierie de formation (du “présentiel” à distance, en passant par l’hybridation) et de l’ingénierie pédagogique.
De nouvelles compétences sont sollicitées : accompagner les apprenants dans leurs apprentissages, en prenant appui “ici et maintenant” ou en différé sur les TICE (réseaux, accès à toutes les sources d’information en ligne) et faire appel aux pédagogies actives dans une scénarisation définie (rôles inédits d’animateur, médiateur …).
Pour accompagner ces changements :
« Quelles démarches mettre en œuvre pour déclencher chez l’enseignant une prise de conscience de la rupture induite par le numérique ? »
« Comment, dans le même temps, respecter son approche pédagogique et ne pas lui imposer une méthodologie avec laquelle il ne serait pas en phase ? »
« Sans l’obliger à franchir le pas du e-learning, comment le convaincre de la valeur ajoutée qu’aurait une extension de son cours sur une plateforme en ligne ? ».
Après la phase de découvertes et des enseignants “éclaireurs”: “Comment généraliser les bonnes pratiques TICE à l’ensemble d’un établissement ?”
“Comment traduire une politique volontariste en déploiement de pratiques partagées avec le plus grand nombre ?”
“Comment réinventer l’emploi du temps d’un enseignant dans un dispositif de formation dématérialisé ?
“Quelle formation continue et quels accompagnements proposer aux enseignants ?”.
“Quelle articulation avec les C2i niveau 1 et niveau 2 « enseignant ? » ”.
“Comment assurer une veille sur les productions pédagogiques qui émergent ?”.